Questions fréquemment posées concernant l’énergie éolienne

Les turbines éoliennes présentent de nombreux avantages. L’énergie éolienne est une énergie propre à 100%, exempte de tous les problèmes politiques, éthiques, économiques et polluants propres au charbon, au pétrole, au gaz ou à l’énergie nucléaire. L’énergie éolienne ne présente aucun des principaux inconvénients propres aux autres formes de production d’électricité : pas de risques géopolitiques, pas de dépendance à l’étranger en matière d’énergie, pas de risque lié au prix du combustible, pas d’exploration, pas de raffineries, aucun pipeline, pas d’épuisement des matières premières, pas de déchets radioactifs, pratiquement aucune émission de CO2, …

Elles présentent également des avantages pour les habitants des communes concernées : ces derniers peuvent (à partir d’une action de 125 euros/ménage) investir dans les turbines éoliennes, pour ainsi partager les bénéfices qu’elles génèrent.

Comme toute forme de production d’énergie, l’énergie éolienne a également quelques inconvénients.

La quantité d’électricité produite par les turbines éoliennes n’est pas constante et dépend de la vitesse du vent.

Les turbines éoliennes ont un impact sur le paysage : elles sont visibles de loin. Elles font également du bruit (principalement causé par le bruissement des pales qui fendent l’air) et peuvent engendrer une ombre portée (l’ombre qui apparaît lorsque le soleil brille à travers les pales en rotation de la turbine éolienne. Les turbines éoliennes peuvent également avoir un impact sur les oiseaux et les chauves-souris des alentours.

Tous les impacts éventuels d’un parc éolien sur l’homme et la nature sont analysés dans le détail dans le rapport sur les incidences environnementales rédigé dans le cadre des demandes de permis.

Une turbine éolienne située en Belgique produit (en fonction notamment de la vitesse du vent sur le site, de sa taille et du type) entre 12.000 et 16.000 MWh. Cela représente assez pour couvrir la consommation annuelle d’électricité de 3.500 à 4.500 ménages.

Presque toutes les formes de production d’énergie sont subsidiées, l’énergie éolienne également.

Pour les formes classiques de production d’électricité, il y a les coûts externes qui ne sont pas supportés par les producteurs mais par la société, et qui doivent par conséquent être considérés comme un subside. Il s’agit par exemple des frais médicaux qui sont pris en charge par la sécurité sociale mais causés par la pollution de l’air provenant des centrales au charbon ; des provisions pour les coûts des incidents nucléaires à cause de l’assurance inadéquate des exploitants de centrales nucléaires ; les coûts faisant suite au changement climatique ; …

Il y a en outre des subsides directs accordés aux formes classiques de production d’énergie. Par le passé, il s’agissait principalement de subsides pour les centrales nucléaires (construites par les pouvoirs publics). Aujourd’hui, il s’agit surtout de subsides pour les utilisateurs finaux de l’électricité (majoritairement) produite par des sources polluantes.

Les parcs éoliens de Flandre reçoivent un appui « subside » d’environ 9.25 €/MWh. C’est beaucoup moins, par exemple, que les subsides nécessaires à une centrale nucléaire de nouvelle génération.

Installer des turbines éoliennes en mer est une excellente idée : non seulement le vent souffle davantage mais il est également plus constant et plus prévisible que sur terre. Les turbines éoliennes en mer ont néanmoins des inconvénients aussi. Le principal étant le coût : en raison des raccordements complexes au réseau, et des fondations profondes sous la mer, l’électricité produite par des turbines éoliennes en mer est bien plus chère que celle produite par des turbines éoliennes terrestres.

Les turbines éoliennes en mer nécessitent donc davantage de subsides que les turbines terrestres.

Des métaux de terres rares (dont le néodyme) sont utilisés dans de nombreux produits électroniques pour la maison, le jardin et la cuisine que nous employons tous : ordinateurs portables, GSM, installations hifi, tablettes, …

La plupart des mines d’où sont extraits les métaux de terres rares se trouvent en Chine. L’extraction de métaux de terres rares va, dans de nombreux cas, de pair avec une pollution environnementale à grande échelle.

Les métaux de terres rares sont utilisés dans certains types de turbines éoliennes, principalement asiatiques, avec un générateur à aimant permanent. Les fabricants de turbines éoliennes qui sont choisis pour fournir des turbines éoliennes aux parcs éoliens de Storm n’utilisent aucun des générateurs à aimant permanent réalisés à partir de métaux de terres rares. La plupart des autres turbines éoliennes de Flandre n’utilisent pas non plus de générateurs à aimant permanent réalisés à partir de tels métaux.

Le bruit d’une turbine éolienne est principalement occasionné par les pales qui fendent l’air.

Le bruit des turbines éoliennes dans les logements est limité par les pouvoirs publics. Le niveau sonore nocturne autorisé à proximité d’habitations s’élève à 39 dB(A) en zone résidentielle et à 43 dB(A) en zone agricole.

Divers tableaux comparatifs sont disponibles sur Internet pour vous donner une idée de ce que ces niveaux sonores peuvent représenter précisément.

Les turbines éoliennes peuvent en effet avoir un impact sur les oiseaux : certains oiseaux adaptent leur comportement à la présence des turbines éoliennes ; d’autres non. Dans les deux cas, des effets négatifs peuvent survenir pour la population aviaire. C’est pourquoi il est crucial que les lieux d’alimentation, de halte, de nidification et de repos des oiseaux soient répertoriés en détail avant que des éoliennes soient construites quelque part. Cela s’applique également aux itinéraires des oiseaux migrateurs.

Ces éléments sont répertoriés de manière détaillée dans le cadre du rapport sur les incidences environnementales.

Les turbines éoliennes peuvent avoir un impact sur les chauves-souris.

C’est pourquoi il est crucial que les itinéraires empruntés par les chauves-souris soient répertoriés en détail avant que des éoliennes soient construites quelque part. Ces itinéraires sont répertoriés dans le cadre du rapport sur les incidences environnementales.

L’ombre portée est l’ombre qui apparaît lorsque le soleil brille à travers les pales en rotation d’une turbine éolienne. Si ce genre d’ombre atteint une maison, c’est très gênant à l’intérieur de l’habitation : un effet stroboscopique se produit (ombre/pas d’ombre/ombre/pas d’ombre/…) dans une maison lorsque l’ombre des pales atteint les fenêtres. Ce phénomène s’appelle l’ombre portée.

L’ombre portée est un effet secondaire gênant des turbines éoliennes qui est strictement réglementé : dans une habitation en Flandre, il ne peut pas y avoir plus de 8 heures d’ombre portée par an.

Les turbines éoliennes doivent être équipées d’un détecteur d’ombre portée avec système d’arrêt qui éteint automatiquement la turbine si une habitation précise risque de recevoir plus de 8 h d’ombre portée par an.

Les turbines éoliennes sont équipées d’un capteur de lumière. L’emplacement de toutes les habitations des alentours est programmé dans le logiciel qui pilote la turbine éolienne. Ce logiciel connait, pour chaque moment de la journée, la position du soleil, la position des pales, l’emplacement des habitations, et sait, grâce au capteur de lumière, si le temps est nuageux ou pas.

À partir de toutes ces informations, la turbine éolienne sait donc s’il y a ou non une ombre portée dans une habitation précise. Ceci est enregistré dans un livre de bord au profit de l’inspection environnementale. Dès que la norme légale est atteinte pour une habitation précise (8 h par an), la turbine éolienne s’arrête juste avant que l’ombre des pales n’atteigne ce logement. La turbine recommence à tourner un peu plus tard, dès que le soleil est un peu plus loin dans le ciel afin que l’ombre passe au-delà de la maison. La perte de production consécutive à ces arrêts pour un parc éolien est estimée à 1% ou 2% par an.

Certainement. Il n’existe aucun exemple public connu de parcs éoliens en Belgique qui ne soit pas rentable ou qui ait rencontré des problèmes financiers.

Malgré la rentabilité de la plupart des parcs éoliens flamands, il n’est par ailleurs jamais exclu que le propriétaire d’un ou plusieurs parcs connaisse des difficultés financières. Cela s’est déjà produit mais n’enlève rien à la rentabilité des parcs éoliens en Belgique.

Des incidents liés à des turbines éoliennes surviennent rarement. Le gouvernement flamand prescrit en outre un certain nombre de distances de sécurité par rapport aux bâtiments, aux infrastructures et aux habitations. Pour une turbine standard, le gouvernement réclame que les infrastructures externes (routes, canaux…) se situent à 50 mètres au moins du mât. Pour éviter des nuisances aux riverains, les turbines sont construites de préférence à une distance de 250 mètres des habitations.

En principe, les turbines éoliennes sont raccordées au réseau d’électricité. Storm vend l’électricité aux fournisseurs d’électricité, à des négociants ou par le biais de bourses d’électricité.

Malheureusement non. Avant tout, il est essentiel qu’il y ait suffisamment de vent sur le site d’implantation. Cela dépend de la topographie locale, du relief, de la distance par rapport à la mer et de la présence ou non d’obstacles élevés. De plus, les dispositions relatives à l’aménagement du territoire doivent être respectées. Il faut aussi satisfaire à un certain nombre de conditions relatives à la sécurité, aux oiseaux, à la distance par rapport aux réserves naturelles, etc.